Le terme chinois Tchen-Kieou, qui signifie aiguille-feu, a été traduit de manière très incomplète par le terme acupuncture, alors qu’il désigne également la cautérisation de ces points par le moxa.
L’utilisation de la chaleur acquiert une efficacité considérable si l’on emploie un foyer très petit et très chaud sur des zones précises du corps : les points d’acupuncture, dont les propriétés pour soulager tel ou tel symptôme son connu depuis des millénaires.
L’effet propre de la chaleur se combine ainsi à l’effet réflexothérapeutique prodigieux de l’acupuncture. La méthode la plus pratiquée et la plus populaire en Orient est celle du rouleau d’armoise qui, par incandescence, produit une chaleur infrarouge de 500 à 600°C des plus satisfaisantes. L’armoise séchée, dite aussi Herbe de Saint Jean parce qu’elle se récolte autour du 21 juin, est pressée en rouleau de 13 à 18 mm de diamètre. Ce qui donne au profane un »petit » droit à l’erreur quant à la localisation exacte des points d’acupuncture.
Le rouleau d’armoise, tenu à une distance suffisante de la peau pour ne pas la brûler, ne laisse aucune trace et est facile à pratiquer chez soi. Son caractère populaire et familial ne cesse de croître du fait de sa facilité d’auto-application.
Pratiquée 3 minutes par points, tous les deux jours, sur une série de 10 à 15 séances, cette méthode permet d’obtenir des résultats très satisfaisants.
Le Docteur Yves Réquéna, dans son Guide pratique des MOXAS CHINOIS, paru ces Grasset, nous livre des photos à l’appui les emplacements de ces fameux points d’acupuncture, et la manière de les utiliser grâce à la moxibustion.